Faut il privilégier la lecture payante ou faire des millions de pages vues pour vendre des publicités à des tarifs très intéressants?
C'est la question que se pose beaucoup d'éditeurs aujourd'hui sur ce fond de guerre entre Google et la presse française le tout orchestré par la Ministre de la Culture, Aurélie Filippetti.
La Ministre a lancé un ultimatum à Google et son moteur de recherche en voulant infliger une taxe Google (depuis qu'on en entend parler...) au géant américain. Elle menace donc de déposer un "projet de loi" fin Janvier si aucun compromis n'est trouvé avant.
La réponse de Google, en tout cas pour l'instant est très claire:" Nous déférencerons les sites de presse français si une taxe sur les liens devait nous être imposée ".
Voilà . Et après... comment fait la presse française pour faire autant de pages vues sur ses sites?
Je veux bien partir du principe que la presse française a un lectorat fidèle qui n'a nul besoin de Google pour lire ses articles favoris. Mais, d'une façon générale, le moteur Google et son Google Actualités, génère des millions de visiteurs par mois à l'ensemble des sites de presse.
Pour prendre un exemple concret, sur un blog comme AccessOWeb, c'est 72 % des visites qui proviennent des moteurs de recherche, et Google représente tout de même 80% de ce traffic provenant des moteurs.
Vu le référencement de ces sites de presse français, sur les sujets les plus prisés par les internautes, je n'ose imaginer, même si ce chiffre est rabaissé à 40%, le nombre de millions de visites que cela représente.
Vous imaginez bien que si Google doit payer au lien généré, ou au contenu, il préfèrera tout simplement écarter le contenu de ceux qui veulent de l'argent plutôt que de payer.
Le gouvernement français n'est il pas en train de faire fausse route en voulant taxer Google ? Alors je suppose aussi que Bing, le moteur de Microsoft, Yahoo! et les dizaines d'autres moteurs de recherche qui existent devront payer cette même taxe ?
Ouahhh, on a pas fini d'entendre parler de tout cela, surtout si Google prend la décision de déréférencer les sites de presse. Nous allons entendre crier au scandale et à liberté d'expression.
Rappelez vous la presse belge avait voulu faire de même et quelques jours après le déréférencement de leurs sites, ils avaient fait machine arrière.
Si les sites de presse français n'apparaissent plus sur Google, pense t il pouvoir récupérer toutes ces visites perdues grâce à leur regroupement sous l'aile d'Orange et le site presse.orange.fr ?
Très franchement j'en doute, je ne vois pas comment on pourrait changer, en quelques mois, l'habitude prise pendant des années de millions d'internautes français.
Après les passages de Panda et Penguin, Google va t il se lancer dans un grand nettoyage ?
C'est ce que nous devrions savoir d'ici quelques semaines, à moins que le pouvoir de la Ministre de la Culture soit suffisament grand pour faire plier le géant américain.
C'est la question que se pose beaucoup d'éditeurs aujourd'hui sur ce fond de guerre entre Google et la presse française le tout orchestré par la Ministre de la Culture, Aurélie Filippetti.
La Ministre a lancé un ultimatum à Google et son moteur de recherche en voulant infliger une taxe Google (depuis qu'on en entend parler...) au géant américain. Elle menace donc de déposer un "projet de loi" fin Janvier si aucun compromis n'est trouvé avant.
La réponse de Google, en tout cas pour l'instant est très claire:" Nous déférencerons les sites de presse français si une taxe sur les liens devait nous être imposée ".
Voilà . Et après... comment fait la presse française pour faire autant de pages vues sur ses sites?
Je veux bien partir du principe que la presse française a un lectorat fidèle qui n'a nul besoin de Google pour lire ses articles favoris. Mais, d'une façon générale, le moteur Google et son Google Actualités, génère des millions de visiteurs par mois à l'ensemble des sites de presse.
Pour prendre un exemple concret, sur un blog comme AccessOWeb, c'est 72 % des visites qui proviennent des moteurs de recherche, et Google représente tout de même 80% de ce traffic provenant des moteurs.
Vu le référencement de ces sites de presse français, sur les sujets les plus prisés par les internautes, je n'ose imaginer, même si ce chiffre est rabaissé à 40%, le nombre de millions de visites que cela représente.
Vous imaginez bien que si Google doit payer au lien généré, ou au contenu, il préfèrera tout simplement écarter le contenu de ceux qui veulent de l'argent plutôt que de payer.
Le gouvernement français n'est il pas en train de faire fausse route en voulant taxer Google ? Alors je suppose aussi que Bing, le moteur de Microsoft, Yahoo! et les dizaines d'autres moteurs de recherche qui existent devront payer cette même taxe ?
Ouahhh, on a pas fini d'entendre parler de tout cela, surtout si Google prend la décision de déréférencer les sites de presse. Nous allons entendre crier au scandale et à liberté d'expression.
Rappelez vous la presse belge avait voulu faire de même et quelques jours après le déréférencement de leurs sites, ils avaient fait machine arrière.
Si les sites de presse français n'apparaissent plus sur Google, pense t il pouvoir récupérer toutes ces visites perdues grâce à leur regroupement sous l'aile d'Orange et le site presse.orange.fr ?
Très franchement j'en doute, je ne vois pas comment on pourrait changer, en quelques mois, l'habitude prise pendant des années de millions d'internautes français.
Après les passages de Panda et Penguin, Google va t il se lancer dans un grand nettoyage ?
C'est ce que nous devrions savoir d'ici quelques semaines, à moins que le pouvoir de la Ministre de la Culture soit suffisament grand pour faire plier le géant américain.