Hier, Jeudi 22 Septembre 2011, se déroulait à Paris la FailCon, la conférence dédiée à l'echec dans l'entrepreunariat. Cela vous parait insensé ? Laissez-moi redéfinir clairement le but : il s'agit de raconter les erreurs faites et d'en énoncer clairement les leçons retenues. Ce n'est pas une apologie de l'échec comme l'a très bien résumé Ricardo, jeune entrepreneur de 19 ans. Cette conférence est d'origine américaine, elle s'est déroulée uniquement en anglais.
L'avantage de cette conférence est qu'elle est très ciblée entrepreneurs : questions et conseils sont les principaux acteurs afin d'enfin dissiper certaines interrogations. Et bien on peut dire que s'était réussi ! Un véritable succès : pas d’échec en vu pour la FailCon.
Il n'est pas question de faire une quelconque promotion de l'évènement mais de faire un rapide tour de ce qu'il s'y est dit.
L'avantage de cette conférence est qu'elle est très ciblée entrepreneurs : questions et conseils sont les principaux acteurs afin d'enfin dissiper certaines interrogations. Et bien on peut dire que s'était réussi ! Un véritable succès : pas d’échec en vu pour la FailCon.
Il n'est pas question de faire une quelconque promotion de l'évènement mais de faire un rapide tour de ce qu'il s'y est dit.
Failure and Agility
- Blaise Vignon, Emerging Business Lead at Microsoft
- Emmanuel Levi-Valensi, Founder and GM, People in Action
Parmi les conseils utiles voici les trois que j'ai selectionné :
1. Plus le projet est long plus le risque d'echec est grand
La plupart des échecs sont dûs au fait que l'argent manque avant la fin de réalisation du produit. Simplifiez au maximum votre premier produit et ne visez pas la perfection (conseil qui est revenu très souvent hier). On en vient au conseil numéro deux.
2. Prototypez
Nous avons eu droit à une présentation de quatre méthodes de prototypages : le Turc mécanique (illusion technologique), Pinocchio (prototypage papier), the provincial (lancement ciblé géographiquement) et le Minimal Viable Product (MVP). Procéder par étape permet soit de prouver et de convaincre soit de voir les failles plus rapidement.
3. L'utilisation de la méthode Scrum.
Pour limiter l'impact des échecs et pouvoir s'adapter très facilement les orateurs suggèrent l'utilisatation de Scrum. Pour simplifier, c'est une méthode agile qui divise le projet en « sprints » de 1 à 4 semaines avec une version utilisable à la fin de cette période. Cela permet de faire des cycles d'itérations courts ciblés sur les fonctionnalitées d'un projet. L'échec d'un sprint ne met donc pas en péril tout le projet.
Tales of Building a Team (as a Teen)
- Ricardo Sousa, Cortiza
Ricardo, son histoire est celle d'un jeune qui a une bonne idée et qui monte une équipe bénévole sur internet pour la réaliser. Et bien sûr : cela fini en fiasco général ! Ricardo a débuté en énoncant à la salle les détails de son aventure Cortiza, un service web qui permet l'utilisation de post-it en ligne. Tout au long de sa présentation il a bien mis en lumière les différentes erreurs qu'il a commis. Mais la partie la plus intéressante est clairement celle où il tire des enseignements de ces erreurs ! Ces conseils ne sont pas universels mais peuvent être bien utiles dans certains cas.
Parmi les leçons qu'il en a tiré, on a pu retenir :
Parmi les leçons qu'il en a tiré, on a pu retenir :
- Soyez créatifs pour recruter et donnez envie. Des annonces sur internet se noient mais des posters dans une université avec écrit : « Voulez-vous faire partie du Next Big Thing ? » sont bien plus efficaces
- Prenez en compte la passion et la vision. Vous allez mettre au travail des personnes non rémunérées : ne priviligiez pas le talent, priviligiez les personnes qui sont passionées par le projet et qui partage la même vision que vous à ce sujet.
- Ne mentez jamais (conseil également récurrent). Annoncez clairement à votre équipe que ça va être dur !
5 Entrepreneurial Myths
- Bruno Vanryb, Avanquest
Quand Bruno Vanryb, véritable légende de l'entreprenariat français, monte sur scène afin de présenter 5 mythes à propos de l'entreprenariat, c'est tout l'auditoire qui en a l'eau à la bouche ! Mais pour être franc la seconde impression fut plus mitigée. Car aux premiers abords, la seule chose qui attire l'attention est la (très médiocre) qualité de ses slides. Mais il rassure tout le monde "je n'ai pas fait la présentation, c'est mon assistante qui s'en est chargée !". En effet on y a trouvé toutes les bad practices quant à la réalisation d'une présentation powerpoint.
Il n'a pas fallu plus de 30 secondes pour que nos yeux se détachent de l'écran géant pour s'attacher au conférencier. Et là , c'est un véritable succès et certainement l'une des présentations les plus marquantes !
Bruno a donc argumenté contre les cinq idées reçues suivantes :
Il n'a pas fallu plus de 30 secondes pour que nos yeux se détachent de l'écran géant pour s'attacher au conférencier. Et là , c'est un véritable succès et certainement l'une des présentations les plus marquantes !
Bruno a donc argumenté contre les cinq idées reçues suivantes :
- Les études sont primodiales. Faux
- Les risques de l'entreprenariat sont très grands. Faux
- L'exportation de son produit c'est long, coûteux, et dangereux. Faux
- Ecoutez le marché, les tendances et les autres « conseils ». Faux
- Il faut une innovation majeure pour embarquer des VC. Faux
When Product Development Fails
- Robin Chase, CEO of Buzzcar
Une présentation orientée réalisation du produit par une américaine expatriée en France. Robin a essentiellement partagé son expérience de la création de ZipCar un service américain permettant de louer automatiquement et rapidement une voiture. Et on peut dire que son aventure ne manquait pas de rebonds et péripéthies incroyables.
Ce que j'aimerais mettre en avant ici ce sont trois réponses qu'elle fit à des auditeurs lors de la session QA (chaque présentation était suivie d'une scéance de Question/Réponses). Je trouve qu'elle y formule des réponses concrètes et pragmatiques, loin de certains discours à la langue de bois !
1. Comment se protéger du vol de son idée ?
Elle a longuement insisté sur ce sujet : avoir une idée géniale c'est primordial et indispensable. Mais ce n'est concrètement pas ce qui manque ! L'idée représente seulement 10% du produit le reste (soit 90%) c'est du travail, du travail et du travail ! Et je peux vous affirmer qu'elle a parfaitement raison !
2. En France, qu'est-ce qui est le plus marquant ?
Pour résumé : la folie de l'administration. La preuve par l'exemple : en France, il faut un justificatif de domicile pour un compte en banque et un il faut un compte en banque pour louer un appartement. Les exemples ne manquaient vraiment pas lors de son intervention. Elle a très bien résumé une situation abérante qui nous semble aujourd'hui complètement normal mais qui est devenu complètement incensée !
3. Est-il plus dur d'échouer aux Etats-Unis ou en France ?
Clairement pour elle le plus dur dans l'échec est la mise à mal de sa réputation ! Le lieu n'importe pas vraiment mais c'est bien plus dur que ce qu'on essaie de nous faire croire !!
Ce que j'aimerais mettre en avant ici ce sont trois réponses qu'elle fit à des auditeurs lors de la session QA (chaque présentation était suivie d'une scéance de Question/Réponses). Je trouve qu'elle y formule des réponses concrètes et pragmatiques, loin de certains discours à la langue de bois !
1. Comment se protéger du vol de son idée ?
Elle a longuement insisté sur ce sujet : avoir une idée géniale c'est primordial et indispensable. Mais ce n'est concrètement pas ce qui manque ! L'idée représente seulement 10% du produit le reste (soit 90%) c'est du travail, du travail et du travail ! Et je peux vous affirmer qu'elle a parfaitement raison !
2. En France, qu'est-ce qui est le plus marquant ?
Pour résumé : la folie de l'administration. La preuve par l'exemple : en France, il faut un justificatif de domicile pour un compte en banque et un il faut un compte en banque pour louer un appartement. Les exemples ne manquaient vraiment pas lors de son intervention. Elle a très bien résumé une situation abérante qui nous semble aujourd'hui complètement normal mais qui est devenu complètement incensée !
3. Est-il plus dur d'échouer aux Etats-Unis ou en France ?
Clairement pour elle le plus dur dans l'échec est la mise à mal de sa réputation ! Le lieu n'importe pas vraiment mais c'est bien plus dur que ce qu'on essaie de nous faire croire !!
Raising Money: For Better or For Worse?
- MODERATOR: Roxanne Varza, Producer
- Marie Ekeland, Partner at Elaia Partners
- Jean-Marc Plueger, President at Yasound
- Marc Rougier, CEO at Scoop.it
Il s'agissait là d'un tour de table sur les levées de fonds modéré par la charmante Roxanne Varza (productrice de l'évènement). Ce fut très intéressant sur un sujet qui est encore trop peu courant en France.Il est bien évidemment impossible de faire un compte rendu fidèle étant donné la taille assez imposante de cet article. Je m'essaie donc une nouvelle fois à vous transmettre trois points importants (c'est entièrement subjectif), à savoir un point par participant.
Marc Rougier - Every entrepreneur has a big fail
En racontant son aventure dans la Silicon Valley, il a évoqué un fait de mentalité très intéressant outre-atlantique. Lorsqu'il s'appraitait à lever des fonds un investisseur lui demande qu'elle est son plus grand échec. Sa réponse « à la française » (selon ses propres dires) : un micro-échec qui se transforme en réussite. Très confiant il se voit alors confronté à un refus catégorique ! Pourquoi ? Selon ce même investisseur « Chaque entrepreneur subit un échec majeur, vous n'en avez pas, je ne veux donc pas qu'il arrive avec nous ! ».
Jean-Marc Plueger - Lever des fonds est un emploi à plein temps
Jean-Marc Plueger à orienté ses dires autour d'un de ses échecs. Il a tout d'abord insisté que tous les VC français se connaissent et parlent entre eux (ce qui est plutôt rassurant, je l'admet). Cela ajoute un grand risque à l'échec : « Deux ou trois présentations ratées et vous êtes grillé ! ». Ce qu'on a bien pu retenir du fond de son discours, c'est que levé des fonds auprès de sociétés d'investissement en capital risque (1 million € minimum) est un véritable emploi à plein temps pendant environ six mois. Et cela fut confirmé par Marc et Marie.
Marie Ekeland - La différence Européenne
Marie Ekeland se situe de l'autre côté de la barrière, celui des investisseurs. Ce qui fut très instructif est le moment où elle a abordé les différences entre les VCs américains et européens. Ok, nous savons tous qu'il y a moins d'investissements ici qu'outre Atlantique mais elle insista sur un point. Si les investisseurs Européens sont moins performants ce n'est pas dû aux sorties de sociétés qui ont eu du succès. Le retour sur investissement y est, proportionnellement, quasiment identique (hormis Google) ! Le plus grand echec des européens c'est de trop miser sur des projets qui échouent. Cela parait une évidence une fois dit, mais je vous assure que ça ne l'est pas du tout ! On aurait pu penser que les succès était tout simplement moins importants et que le nombre d'échecs était relativement proche.
Marc Rougier - Every entrepreneur has a big fail
En racontant son aventure dans la Silicon Valley, il a évoqué un fait de mentalité très intéressant outre-atlantique. Lorsqu'il s'appraitait à lever des fonds un investisseur lui demande qu'elle est son plus grand échec. Sa réponse « à la française » (selon ses propres dires) : un micro-échec qui se transforme en réussite. Très confiant il se voit alors confronté à un refus catégorique ! Pourquoi ? Selon ce même investisseur « Chaque entrepreneur subit un échec majeur, vous n'en avez pas, je ne veux donc pas qu'il arrive avec nous ! ».
Jean-Marc Plueger - Lever des fonds est un emploi à plein temps
Jean-Marc Plueger à orienté ses dires autour d'un de ses échecs. Il a tout d'abord insisté que tous les VC français se connaissent et parlent entre eux (ce qui est plutôt rassurant, je l'admet). Cela ajoute un grand risque à l'échec : « Deux ou trois présentations ratées et vous êtes grillé ! ». Ce qu'on a bien pu retenir du fond de son discours, c'est que levé des fonds auprès de sociétés d'investissement en capital risque (1 million € minimum) est un véritable emploi à plein temps pendant environ six mois. Et cela fut confirmé par Marc et Marie.
Marie Ekeland - La différence Européenne
Marie Ekeland se situe de l'autre côté de la barrière, celui des investisseurs. Ce qui fut très instructif est le moment où elle a abordé les différences entre les VCs américains et européens. Ok, nous savons tous qu'il y a moins d'investissements ici qu'outre Atlantique mais elle insista sur un point. Si les investisseurs Européens sont moins performants ce n'est pas dû aux sorties de sociétés qui ont eu du succès. Le retour sur investissement y est, proportionnellement, quasiment identique (hormis Google) ! Le plus grand echec des européens c'est de trop miser sur des projets qui échouent. Cela parait une évidence une fois dit, mais je vous assure que ça ne l'est pas du tout ! On aurait pu penser que les succès était tout simplement moins importants et que le nombre d'échecs était relativement proche.
Wrapping Things Up; Letting It Go
- Sarah Prevette, CEO of Sprouter
Et puisque le chiffre trois est magique, voici trois des leçons qu'elle souhaitait transmettre.
You have limited resources. FOCUS.
Dans la veine des conseils récurrents : se concentrer, aller à l'essentiel ! Il faut prendre conscience du fait que les ressources d'une startup sont très limitées et prendre les bonnes décisions en conséquence.
Fall in love with the problem = not the solution
Les entrepreneurs ont un point commun : ils sont tous passionés par ce qu'ils font. Et Sarah va plus loin, dans une analyse très juste, elle déclare qu'il faut faire attention à tomber amoureux du problème que l'on résout et non pas du projet que l'on propose, comme c'est trop souvent le cas.
Don't give up
C'était le conseil (très cliché) qu'elle voulait donner sérieusement. Paradoxe, ai-je envie de dire ! En effet, comme l'a fait remarqué un auditeur pendant les QA, elle a abandonné et c'est ce qu'il lui a permis de réussir ! Terminer cet article sur un grand cliché c'est osé mais il est vrai que la persevérence des entrepreneurs est primordiale.
Three more things
Il y a trois conférences que je n'ai pas détaillé ici.
Preparing For Bankruptcy - Kahn and Associés
Les conseils et informations fournis par Daniel Kahn et un de ses collaboration sur la faillite furent très interessants à écouter (mais certainement moins à lire dans un si long résumé). En bref : surveillez votre capacité à payer les dettes les six prochains mois et sachez que tout n'est pas perdu lorsque vous avez des dettes que vous ne pouvez pas payer (en France en tout cas).
The Risks and Gains of Platform Dependency
Une discution de haut niveau avec des participants renommés. Beaucoup d'histoires personnelles et au final peu d'enseignements à en tirer si ce n'est que de dépendre d'une plateforme c'est risqué mais il faut se décider entre y aller à fond ou partager le risque (ce qui n'est pas toujours possible). Votre survie dépendra plus de la stratégie de la plateforme que de vos efforts à être un bon partenaire de celle-ci. Vous resterez dans la majorité des cas, une miette de pain comparé à eux.
How To Bounce Back - Gilles Babinet
Si je ne détaille pas cette intervention, ce n'est pas parce qu'elle ne fut pas instructive ou qu'elle manquait d'actravité. Bien au contraire, si je ne la détaille pas c'est car trop de sujets intéressants ont été (rapidement) abordés. Ne voulant pas retranscrire l'intégralité de son intervention, sous forme de discussion avec Roxanne, je dirais juste que Gilles est un sérial-entrepreneur (8 ou 9 sociétés à son actif) et sa dernière occupation n'est autre que Président du Conseil National du Numérique ! Il est auteur de la phrase qui m'a le plus marquée et qui ponctuera cet article :
Et pour terminer je souhaites féliciter l'organisation, notamment Cass et Roxanne, pour leur réussite. Egalement je tiens à remercier les différents entrepreneurs avec qui j'ai pu échanger des mots (et quelques bières) parmi lesquelles Benoît Dupuy, Enrico Branca, Lorin Kalisky, Antoine Hébert, Frederic Wojnarowski et les autres !
Preparing For Bankruptcy - Kahn and Associés
Les conseils et informations fournis par Daniel Kahn et un de ses collaboration sur la faillite furent très interessants à écouter (mais certainement moins à lire dans un si long résumé). En bref : surveillez votre capacité à payer les dettes les six prochains mois et sachez que tout n'est pas perdu lorsque vous avez des dettes que vous ne pouvez pas payer (en France en tout cas).
The Risks and Gains of Platform Dependency
Une discution de haut niveau avec des participants renommés. Beaucoup d'histoires personnelles et au final peu d'enseignements à en tirer si ce n'est que de dépendre d'une plateforme c'est risqué mais il faut se décider entre y aller à fond ou partager le risque (ce qui n'est pas toujours possible). Votre survie dépendra plus de la stratégie de la plateforme que de vos efforts à être un bon partenaire de celle-ci. Vous resterez dans la majorité des cas, une miette de pain comparé à eux.
How To Bounce Back - Gilles Babinet
Si je ne détaille pas cette intervention, ce n'est pas parce qu'elle ne fut pas instructive ou qu'elle manquait d'actravité. Bien au contraire, si je ne la détaille pas c'est car trop de sujets intéressants ont été (rapidement) abordés. Ne voulant pas retranscrire l'intégralité de son intervention, sous forme de discussion avec Roxanne, je dirais juste que Gilles est un sérial-entrepreneur (8 ou 9 sociétés à son actif) et sa dernière occupation n'est autre que Président du Conseil National du Numérique ! Il est auteur de la phrase qui m'a le plus marquée et qui ponctuera cet article :
« Entrepreneurs are not CEO ! »
Gilles Babinet @ FailCon
Gilles Babinet @ FailCon
Et pour terminer je souhaites féliciter l'organisation, notamment Cass et Roxanne, pour leur réussite. Egalement je tiens à remercier les différents entrepreneurs avec qui j'ai pu échanger des mots (et quelques bières) parmi lesquelles Benoît Dupuy, Enrico Branca, Lorin Kalisky, Antoine Hébert, Frederic Wojnarowski et les autres !
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