Dans le cadre d’une collaboration avec Geek-Trend j’ai eu l’occasion d’avoir en test ce 20mm f/2.8D AF NIKKOR de la marque Nikon. Un objectif de type UGA (Ultra Grand Angulaire) qui offre donc un champ de vision très large. Un excellent compromis entre le fisheye et les objectifs grand angle.
Petite précision dès le départ, je n’ai reçu aucun avantage vis-à -vis de ce test et il a été réalisé avec la plus grande franchise. Il était clair dès le départ que j’avais les mains libres pour effectuer ce test et que si mes propos étaient rédhibitoires et totalements négatifs Alexis de Geek-Trend irait jusqu’à supprimer cette référence de son catalogue. Ceci est valable pour d’ultérieurs tests.
Petite précision dès le départ, je n’ai reçu aucun avantage vis-à -vis de ce test et il a été réalisé avec la plus grande franchise. Il était clair dès le départ que j’avais les mains libres pour effectuer ce test et que si mes propos étaient rédhibitoires et totalements négatifs Alexis de Geek-Trend irait jusqu’à supprimer cette référence de son catalogue. Ceci est valable pour d’ultérieurs tests.
Revenons sur cet objectif et sur les test effectués avec. Premièrement cet objectif est pleinement fonctionnel que vous ayez un appareil à capteur APS-C ou plein format. Dans le cas de Nikon, le D700 et la gamme D3(x/s) sont des boitiers plein format. Si vous possédez un boitier reflex de la marque Nikon autre il a obligatoirement un capteur APS-C. Rien de gênant mais pensez qu’avec ces capteurs il faut appliquer un facteur de grossissement sur votre focale. Il est de x1,5 pour Nikon et x1,6 pour Canon. C'est-à -dire qu’un 20mm deviendra un 35mm sur un Nikon D90. Pour ce test j’ai utilisé mon boitier de travail, un Nikon D700 avec un trépied Giottos et une tête panoramique MH-5001. Vous comprendrez par la suite pourquoi j’ai eu besoin d’un trépied.
Je ne vais pas être très expansif sur le packaging du produit. L’habituel boiter avec une teinte Or de chez Nikon. L’objectif est maintenu dans un cocon de polystyrène. A noter qu’il n’est fournit qu’avec un bouchon avant et arrière. Sur un objectif comme celui-ci destiné à un usage en extérieur un pare-soleil serait la bienvenue. Si vous en voulez un, pour moins d’une trentaine d’euros sur internet vous trouverez le pare soleil Nikon HB-4 destiné à cet objectif. Cet absence se comprend avec la gamme de l’objectif, vous aurez rarement ce genre d’accessoires sans dépasser les 500€ pour une optique.
Le test en lui-même
Je ne vous assommerai pas de schéma sur la distorsion optique, le vignetage et le piqué selon l’ouverture. D’une part car je ne leur trouve d’intérêt que pour des utilisateurs expérimentés avec un besoin précis et d’autres part car j’ai tendance à me fier aux images avant les chiffres. Avec un objectif offrant un tel champs de vision on n’aura que peu d’intérêt à l’utiliser pour des prises de vues d’objets ou de personnes à courte distance. Néanmoins j’ai effectuer quelques tests en ce sens et j’ai obtenu d’excellent résultat approchant en terme de qualité mon Nikon 24-70 f/2.8 (optique gamme professionnelle). A noter par contre une distorsion importante (les lignes droites deviennent des courbes) en particulier sur les extrêmes et un vignetage légèrement marqué (assombrissement des bords). Il y a une dizaine d’années ceci aurait été difficilement compensable. Aujourd’hui des outils logiciels tels que DxO Optics permettent d’automatiquement retirer ces défauts aux images pour ma part j’utilise Nikon Capture NX2. Il n’a pas d’automatisme mais ces fonctions parallèles m’intéressent bien plus.
Je ne vous assommerai pas de schéma sur la distorsion optique, le vignetage et le piqué selon l’ouverture. D’une part car je ne leur trouve d’intérêt que pour des utilisateurs expérimentés avec un besoin précis et d’autres part car j’ai tendance à me fier aux images avant les chiffres. Avec un objectif offrant un tel champs de vision on n’aura que peu d’intérêt à l’utiliser pour des prises de vues d’objets ou de personnes à courte distance. Néanmoins j’ai effectuer quelques tests en ce sens et j’ai obtenu d’excellent résultat approchant en terme de qualité mon Nikon 24-70 f/2.8 (optique gamme professionnelle). A noter par contre une distorsion importante (les lignes droites deviennent des courbes) en particulier sur les extrêmes et un vignetage légèrement marqué (assombrissement des bords). Il y a une dizaine d’années ceci aurait été difficilement compensable. Aujourd’hui des outils logiciels tels que DxO Optics permettent d’automatiquement retirer ces défauts aux images pour ma part j’utilise Nikon Capture NX2. Il n’a pas d’automatisme mais ces fonctions parallèles m’intéressent bien plus.
Photographie prise à main levée et pourtant aucun flou. C’est là l’avantage d’une optique à grande ouverture, ici f/2.8 étant le maximum.
Petite introduction aux « ouvertures » des optiques :
Plus le chiffre après f/ est petit plus l’optique est lumineuse, et inversement plus la valeur est élevée moins l’optique sera lumineuse. Ceci est lié à un autre phénomène, la profondeur de champs ; je développerais ces notions et bien d’autres dans d’autres articles de Notion Photo. Revenons à notre photographie.
Petite introduction aux « ouvertures » des optiques :
Plus le chiffre après f/ est petit plus l’optique est lumineuse, et inversement plus la valeur est élevée moins l’optique sera lumineuse. Ceci est lié à un autre phénomène, la profondeur de champs ; je développerais ces notions et bien d’autres dans d’autres articles de Notion Photo. Revenons à notre photographie.
Utilisé en boite de nuit vous pouvez voir la luminosité de cette optique. Prit sur le vif on m’a demandé de photographié des personnes avec cette focale. Pour des groupes de trois personnes et plus c’est envisageable. Pour des duos je me sentais mal à l’aise de devoir être aussi proche des champs pour pouvoir les cadrer correctement. Pour des raisons de droits à l’image je ne montrerais pas les images réalisés dans ce cadre. Si cela vous intéresse vous pouvez me contacter.
Dans ce test j’ai été très surprit avec la photographie de la platine, la lueur des boutons s’est reflétée sur la main du DJ. Un petit jeu également avec ce même DJ et cette photographie donnant une sensation d’autoportrait.
Au niveau visuel vous pouvez voir le piqué de l’image (netteté) qui est excellente et ce à pleine ouverture. Arrière-plan plan à ce flou, ce bokeh, si marqué des optiques à grandes ouvertures et qu’à titre personnel j’apprécie fortement. Seul inconvénient, une distance de mise au point de l’ordre de 45cm qui pour ma part est un inconvénient.
Au niveau visuel vous pouvez voir le piqué de l’image (netteté) qui est excellente et ce à pleine ouverture. Arrière-plan plan à ce flou, ce bokeh, si marqué des optiques à grandes ouvertures et qu’à titre personnel j’apprécie fortement. Seul inconvénient, une distance de mise au point de l’ordre de 45cm qui pour ma part est un inconvénient.
Quelques exemples de prises de vues panoramiques réalisés en Bourgogne, d’une part dans des caves dans le village de Savigny-lès-Beaune et en plein-air dans le parc de la Colombière à Dijon. La dernière vient d’une boîte de nuit Beaunoise.
Pour chacune de ces photographies vous pouvez cliquer sur l'image et vous déplacer.
Parc Colombière, visite virtuelle, f/14, ISO-200, 1/200s
Discothèque, f/6.3, ISO-2000, 1/2s
Cave, f/5.6, ISO 1600, 1/3s
Caveau, f/5, ISO 2000, 1/20s
Pour chaque prises de vues comptez avec cet optique une dizaine de prises de vues si vous êtes téméraires. Pour ma part je préfère que chaque zone de l’image soit couverte par trois photographies. Certains rétorqueront que cela n’est pas utile mais cela devient utile lorsque vous effectuer des panoramas avec des conditions de lumières non constantes (je pense ici à la boite de nuit ou les sources lumineuses sont en perpétuelles mouvements) ou des personnes (photographie d’une place en pleine journée avec des passants). Avoir plusieurs prises de vue sur une même zone donne une bonne sécurité. Et c’est là qu’un large champ de prise de vue est utile. Pour conservé cette marge de sécurité on estime qu’il faut entre 20 et 30% de recouvrement entre deux images. Avoir ce pourcentage devient plus facile avec un objectif ultra grand angulaire qu’avec un 50mm par exemple. En effet pour faire un panoramique avec un fisheye certains peuvent n’avoir besoin que de 5 photographies. A côté observez la photographie paris 26 gigapixels qui n’est même pas un panorama mais qui avec un 600mm et plus d’une centaine de photo l’angle de vue n’est pas de 360°.
Ici encore de bon résultats mais une faiblesse sur des éléments distants (une dizaine de mètres) à pleine ouverture. Pour ces panoramas j’étais entre f/5.6 et f/14. Réalisé un panorama à f/2.8 est un exercice technique et qui ne devient utile que dans certain contexte. En effet à cette ouverture la profondeur de champ devient plus courte et plus les objets seront sur des plans différents plus vous aurez de probabilité d’avoir des zones de floues. En ce qui concerne la distorsion elle se retrouve visible à l’œil nu, plus marqué que sur une optique des gammes professionnelles mais bien moins marqué que sur un fisheye circulaire ou rectangulaire. Enfin au-delà de F/8 le piqué diminuera faiblement, à f/22 (ouverture minimale de cet objectif) vous verrez une différence immédiate avec une photographie à f/2.8 par exemple. C’est toujours un regret avec ces optiques, lorsque l’on recherche une profondeur de champ maximale on ne peut obtenir de bon résultats en netteté globale. Attendons encore quelques années et on trouvera peut-être des focales avec un piqué identique de f/1.4 à f/32. Je signale la présence d’une bague d’ouverture manuelle, une rareté de nos jours, mais qui permet d’utiliser cette optique sur des appareils argentiques comme mon viel F-401 Nikon.
Pour chacune de ces photographies vous pouvez cliquer sur l'image et vous déplacer.
Parc Colombière, visite virtuelle, f/14, ISO-200, 1/200s
Discothèque, f/6.3, ISO-2000, 1/2s
Cave, f/5.6, ISO 1600, 1/3s
Caveau, f/5, ISO 2000, 1/20s
Pour chaque prises de vues comptez avec cet optique une dizaine de prises de vues si vous êtes téméraires. Pour ma part je préfère que chaque zone de l’image soit couverte par trois photographies. Certains rétorqueront que cela n’est pas utile mais cela devient utile lorsque vous effectuer des panoramas avec des conditions de lumières non constantes (je pense ici à la boite de nuit ou les sources lumineuses sont en perpétuelles mouvements) ou des personnes (photographie d’une place en pleine journée avec des passants). Avoir plusieurs prises de vue sur une même zone donne une bonne sécurité. Et c’est là qu’un large champ de prise de vue est utile. Pour conservé cette marge de sécurité on estime qu’il faut entre 20 et 30% de recouvrement entre deux images. Avoir ce pourcentage devient plus facile avec un objectif ultra grand angulaire qu’avec un 50mm par exemple. En effet pour faire un panoramique avec un fisheye certains peuvent n’avoir besoin que de 5 photographies. A côté observez la photographie paris 26 gigapixels qui n’est même pas un panorama mais qui avec un 600mm et plus d’une centaine de photo l’angle de vue n’est pas de 360°.
Ici encore de bon résultats mais une faiblesse sur des éléments distants (une dizaine de mètres) à pleine ouverture. Pour ces panoramas j’étais entre f/5.6 et f/14. Réalisé un panorama à f/2.8 est un exercice technique et qui ne devient utile que dans certain contexte. En effet à cette ouverture la profondeur de champ devient plus courte et plus les objets seront sur des plans différents plus vous aurez de probabilité d’avoir des zones de floues. En ce qui concerne la distorsion elle se retrouve visible à l’œil nu, plus marqué que sur une optique des gammes professionnelles mais bien moins marqué que sur un fisheye circulaire ou rectangulaire. Enfin au-delà de F/8 le piqué diminuera faiblement, à f/22 (ouverture minimale de cet objectif) vous verrez une différence immédiate avec une photographie à f/2.8 par exemple. C’est toujours un regret avec ces optiques, lorsque l’on recherche une profondeur de champ maximale on ne peut obtenir de bon résultats en netteté globale. Attendons encore quelques années et on trouvera peut-être des focales avec un piqué identique de f/1.4 à f/32. Je signale la présence d’une bague d’ouverture manuelle, une rareté de nos jours, mais qui permet d’utiliser cette optique sur des appareils argentiques comme mon viel F-401 Nikon.
Pour résumé,
Le Nikon AF 20mm f/2.8 est une focale fixe ultra grand angulaire. Plus polyvalent qu’un fisheye tout en conservant un angle de champ confortable en particulier sur des appareils argentiques et numériques plein format. Avec la contrainte de la focale fixe et le bénéfice d’une ouverture importante. Si je devais en conseiller l’achat, cela serait pour les amateurs de grands paysages et tout professionnel étant interessé par les panoramiques et visite virtuelle. Hors de ces champs d’application on le détournera aisément pour des usages créatifs.
Mes remerciements à Geek-Trend chez qui vous pouvez retrouver ce Nikon AF Nikkor 20mm f/2.8D (598€).
Test réalisé par Hervé Corcia / Veher.fr pour accessoweb.
L’ensemble des images reste sous la propriété de son auteur ayant consenti à sa diffusion sur Accessoweb.com. Pour toutes diffusion vous pouvez contacter son auteur.
Le Nikon AF 20mm f/2.8 est une focale fixe ultra grand angulaire. Plus polyvalent qu’un fisheye tout en conservant un angle de champ confortable en particulier sur des appareils argentiques et numériques plein format. Avec la contrainte de la focale fixe et le bénéfice d’une ouverture importante. Si je devais en conseiller l’achat, cela serait pour les amateurs de grands paysages et tout professionnel étant interessé par les panoramiques et visite virtuelle. Hors de ces champs d’application on le détournera aisément pour des usages créatifs.
Mes remerciements à Geek-Trend chez qui vous pouvez retrouver ce Nikon AF Nikkor 20mm f/2.8D (598€).
Test réalisé par Hervé Corcia / Veher.fr pour accessoweb.
L’ensemble des images reste sous la propriété de son auteur ayant consenti à sa diffusion sur Accessoweb.com. Pour toutes diffusion vous pouvez contacter son auteur.
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