Je ne vais pas, dans ce billet, re parler de toutes les affaires qui ont mis " en pétard " toute la blogosphère ces derniers temps, mais plutôt dire 2 mots sur le "droit de réponse " que j'ai publié vendredi.
Comme d'autres, j'ai donc reçu un mail, écrit par un avocat, et diffusé par son client, me demandant de publier " un droit de réponse ", invoquant l'article 6, IV de la LCEN du 21 juin 2004( Loi pour la Confiance dans l'Economie Numérique ) et pouvant amener à une sanction de 3750 Euros d'amende si la publication n'est pas effectuée dans les 3 jours.
Je ne vais pas vous la " jouer ", ce mail m'a fait " flipper ", et malgré quelques coups de fils à des amis de confiance et de bons conseils, j'ai eu du mal à l'oublier.
Malgré tout, j'ai pris le temps de la réflexion et le lendemain j'ai demandé conseil auprès de mon assistance juridique.
Comme on le dit, " nul n'est sensé ignorer la loi ", mais je dois bien avouer que je n'ai jamais pris le temps de lire le résumé de 2800 pages de la loi française :) et quand bien même je l'aurais fait, comment, sans en faire son métier, se rappeler de tout ce qu'on a lu.
La personne de l'assistance juridique que j'ai contacté ( ben oui hein, je n'ai pas d'avocat, enfin ... pas encore ) m'a expliqué ce texte et m'a fait comprendre que chaque citoyen avait le droit absolu de demander un droit de réponse à un média ( oui, oui, elle a dit que mon blog était un média , et elle est spécialisé dans les TICE ) s'il considérait que la publication portait atteinte à sa personne ou son entreprise.
Cette personne m'a également incité à contacter l'avocat de la partie adverse afin de demander des explications sur des points d'incompréhensions de ma part, ce que j'ai fait . Outre un départ de discussion un peu froid ( appel entre midi et deux, un peu de bafouille de ma part, et un emploi du temps surbooké de l'avocat ), celui ci m'a expliqué que cette affaire avait pris une tournure non voulue, due à des commentaires plutôt virulents à l'encontre de son client. Et également, que cette demande de " droit de réponse " permettait un arrangement amiable évitant à chacun des blogueurs des frais.
La discussion s'est terminée par un " je prend note de la publication du "droit de réponse " , vous en remercie et vous souhaite une bonne fin de journée ".
Je dois dire que lorsque j'ai reçu le mail, ma première réaction était d'appeler l'avocat, ce que l'on m'a un peu dissuadé de faire ne sachant pas vraiment ou je mettais les pieds. Mais que voulez vous, je suis peut être naîf, débutant, ou tout simplement idiot, mais je pense, et continu de penser qu'il existe toujours une solution d'entente entre 2 personnes de bonne foi.
Quoi qu'il en soit, cette diffusion de " droit de réponse ", qui fut une première pour moi, m'amène à me poser la question suivante : " qu'est ce qui est le plus dangereux sur un blog, le billet ou les commentaires ? "
N'allez surtout pas croire que suite à ce billet, tous les commentaires seront modérés. Il n'en ai nullement question.
Mais si on regarde bien, un blogueur peut, sur un billet, lacher sa colère sur une personne, une entreprise, ou autres, sans pour autant diffamer sur celle-ci et provoquer une vive réaction de la part de ses lecteurs, qui, pourrait engendrer des mots pouvant porter atteinte à cette personne, entreprise, etc ... et dans ce cas là , si on se recentre sur l'affaire FUZZ, alors le blogueur se trouve à ce moment là , hébergeur du commentaire diffamatoire et donc directement impliquer dans un quelconques procès, si procès il y a.
Alors comment faire ?
Et bien, restant sur ma croyance à l'entente cordiale, et sachant que 95 % des commentaires déposés sur un blog sont rédigés par des blogueurs, je crois qu'il serait important que NOUS MEME, et je m'inclus dedans, faisions attention de ne pas mettre l'auteur du billet dans une situation désastreuse sous prétexte d'un coup de colère , qui, en général, se termine par un second commentaire disant ceci " bon, désolé de m'être emporté sur mon commentaire précédent, mes paroles ont été très virulentes, mais ..... " . Et oui je sais, les premières impressions sont souvent les meilleures, mais nous, blogueurs, avons un peu trop tendance, à certains moments, de taper au clavier plus vite qu'on ne réfléchie ".
En tout cas ce " droit de réponse " m'a servit de leçon. Bien sur, la simple publication de ma part servait à m'éloigner de toutes poursuites pouvant porter préjudice à mon portefeuille, mais, avec le recul, je me dis que je serais plus vigilant sur mes propos et dans le cas d'affaire comme celle-ci, ou je déciderais de faire un billet, je serais très regardant sur les commentaires postés et n'hésiterais pas à modérer ou purement et simplement, supprimer tous commentaires qui me paraîtrait tendancieux.
En complément de ce billet, je vous invite à lire ( pour ceux qui ne l'aurait pas encore fait ) les 2 billets de Maître Eolas :
Désolé d'avoir été un peu long ( pour ceux qui auront lu ce billet jusqu'à son terme ) mais d'une part je souhaitais expliquer pourquoi un " droit de réponse " avait vu le jour sur le blog sans autres explications, et d'autre part, parce que cette réflexion je voulais la partager avec vous afin de savoir qu'elle était votre position face aux commentaires laissés sur votre blog et comment gériez vous tout ça dans le cas ou ceux ci ne sont pas très sympa.
Comme d'autres, j'ai donc reçu un mail, écrit par un avocat, et diffusé par son client, me demandant de publier " un droit de réponse ", invoquant l'article 6, IV de la LCEN du 21 juin 2004( Loi pour la Confiance dans l'Economie Numérique ) et pouvant amener à une sanction de 3750 Euros d'amende si la publication n'est pas effectuée dans les 3 jours.
Je ne vais pas vous la " jouer ", ce mail m'a fait " flipper ", et malgré quelques coups de fils à des amis de confiance et de bons conseils, j'ai eu du mal à l'oublier.
Malgré tout, j'ai pris le temps de la réflexion et le lendemain j'ai demandé conseil auprès de mon assistance juridique.
Comme on le dit, " nul n'est sensé ignorer la loi ", mais je dois bien avouer que je n'ai jamais pris le temps de lire le résumé de 2800 pages de la loi française :) et quand bien même je l'aurais fait, comment, sans en faire son métier, se rappeler de tout ce qu'on a lu.
La personne de l'assistance juridique que j'ai contacté ( ben oui hein, je n'ai pas d'avocat, enfin ... pas encore ) m'a expliqué ce texte et m'a fait comprendre que chaque citoyen avait le droit absolu de demander un droit de réponse à un média ( oui, oui, elle a dit que mon blog était un média , et elle est spécialisé dans les TICE ) s'il considérait que la publication portait atteinte à sa personne ou son entreprise.
Cette personne m'a également incité à contacter l'avocat de la partie adverse afin de demander des explications sur des points d'incompréhensions de ma part, ce que j'ai fait . Outre un départ de discussion un peu froid ( appel entre midi et deux, un peu de bafouille de ma part, et un emploi du temps surbooké de l'avocat ), celui ci m'a expliqué que cette affaire avait pris une tournure non voulue, due à des commentaires plutôt virulents à l'encontre de son client. Et également, que cette demande de " droit de réponse " permettait un arrangement amiable évitant à chacun des blogueurs des frais.
La discussion s'est terminée par un " je prend note de la publication du "droit de réponse " , vous en remercie et vous souhaite une bonne fin de journée ".
Je dois dire que lorsque j'ai reçu le mail, ma première réaction était d'appeler l'avocat, ce que l'on m'a un peu dissuadé de faire ne sachant pas vraiment ou je mettais les pieds. Mais que voulez vous, je suis peut être naîf, débutant, ou tout simplement idiot, mais je pense, et continu de penser qu'il existe toujours une solution d'entente entre 2 personnes de bonne foi.
Quoi qu'il en soit, cette diffusion de " droit de réponse ", qui fut une première pour moi, m'amène à me poser la question suivante : " qu'est ce qui est le plus dangereux sur un blog, le billet ou les commentaires ? "
N'allez surtout pas croire que suite à ce billet, tous les commentaires seront modérés. Il n'en ai nullement question.
Mais si on regarde bien, un blogueur peut, sur un billet, lacher sa colère sur une personne, une entreprise, ou autres, sans pour autant diffamer sur celle-ci et provoquer une vive réaction de la part de ses lecteurs, qui, pourrait engendrer des mots pouvant porter atteinte à cette personne, entreprise, etc ... et dans ce cas là , si on se recentre sur l'affaire FUZZ, alors le blogueur se trouve à ce moment là , hébergeur du commentaire diffamatoire et donc directement impliquer dans un quelconques procès, si procès il y a.
Alors comment faire ?
Et bien, restant sur ma croyance à l'entente cordiale, et sachant que 95 % des commentaires déposés sur un blog sont rédigés par des blogueurs, je crois qu'il serait important que NOUS MEME, et je m'inclus dedans, faisions attention de ne pas mettre l'auteur du billet dans une situation désastreuse sous prétexte d'un coup de colère , qui, en général, se termine par un second commentaire disant ceci " bon, désolé de m'être emporté sur mon commentaire précédent, mes paroles ont été très virulentes, mais ..... " . Et oui je sais, les premières impressions sont souvent les meilleures, mais nous, blogueurs, avons un peu trop tendance, à certains moments, de taper au clavier plus vite qu'on ne réfléchie ".
En tout cas ce " droit de réponse " m'a servit de leçon. Bien sur, la simple publication de ma part servait à m'éloigner de toutes poursuites pouvant porter préjudice à mon portefeuille, mais, avec le recul, je me dis que je serais plus vigilant sur mes propos et dans le cas d'affaire comme celle-ci, ou je déciderais de faire un billet, je serais très regardant sur les commentaires postés et n'hésiterais pas à modérer ou purement et simplement, supprimer tous commentaires qui me paraîtrait tendancieux.
En complément de ce billet, je vous invite à lire ( pour ceux qui ne l'aurait pas encore fait ) les 2 billets de Maître Eolas :
Désolé d'avoir été un peu long ( pour ceux qui auront lu ce billet jusqu'à son terme ) mais d'une part je souhaitais expliquer pourquoi un " droit de réponse " avait vu le jour sur le blog sans autres explications, et d'autre part, parce que cette réflexion je voulais la partager avec vous afin de savoir qu'elle était votre position face aux commentaires laissés sur votre blog et comment gériez vous tout ça dans le cas ou ceux ci ne sont pas très sympa.
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