Obama vs Romney - Les elections américaines sur fond de guerre mobile

Pendant que Barack Obama et Mitt Romney finissent leur parcours du combattant en parcourant des milliers des kms en avion, les élections américaines retiennent l'attention du monde entier, on ne va pas parler ici des enjeux, mais plutôt de cette médiatisation à grands coups de millions de dollars.
L'élection de Barack Obama avait levé le voile sur l'importance des réseaux sociaux, que ce soit via le canal Facebook ou celui de Twitter. Les applications mobiles n'étaient pas en reste non plus.

Cette année, la part du Web et du mobile sont évidemment à leur apogée, les 2 prétendants à la Maison Blanche ayant bien compris les valeurs de ce mode campagne.

L'infographie ci-dessous, publiée sur Mashable, montre à quel point la campagne pour les élections américaines utilise les mobiles à grandes échelle. Que ce soit via des applications, des spots publicitaires en tout genre ou via les SMS, les américains sont submergés par cette capagne présidentielle.

Les dons peuvent également se faire via les mobiles par le biais de SMS.

On voit également que toutes les plateformes mobiles sont utilisées et bien entendu, 2 sortent du lot, Android et iPhone.

Twitter reste un des réseaux sociaux les plus convoités dans cette campagne, ou bien souvent de faux comptes ou comptes robotisés prennent la main pour envahir Twitter de messages pour l'un ou l'autre des candidats ou pour contreverser des tweets envoyés. Le but étant de tenter d'influencer les gens jusqu'à la dernière minute.
Sur le Web, les moteurs de recherche connaissent eux aussi des pics de traffic et c'est un canal qui est loin d'être négligé par les patrons des campagnes présidentielles. Le Google Bombing est très usité en ce moment au US, un bon moyen de détourner l'attention de l'internaute et donc de celui qui portera sa voix à l'un ou l'autres des candidats.

Je ne sais pas si à la prochaine élection en France nous connaîtrons un tel engouement de la part de nos politiques français, mais finalement, quand on voit la tournure que cela prend, j'ai bien envie de penser qu'il ne vaudrait peut être mieux pas.