Le m-commerce, c'est-à -dire le fait d’effectuer une transaction via son téléphone portable, a commencé à se développer dès 1997, grâce à l’introduction, en Finlande, de distributeurs de Coca-Cola acceptant les paiements par SMS. Depuis, le service n’a cessé prendre de l’essor, même s’il est encore peu utilisé en France, principalement à cause d’un taux de pénétration encore faible du web mobile (environ 30% des utilisateurs de téléphones portables sont des mobinautes).
L’étude, effectuée par l’institut Oglivy & Mather à partir d’un échantillon de 5000 consommateurs américains, est néanmoins révélatrice. A la question « En quelles marques avez-vous confiance en matière de commerce mobile ? », la majorité des sondés mentionnent Visa, MasterCard, American Express ou encore PayPal, tandis que des marques comme Apple, Microsoft, Google et Facebook sont à la traîne.
Ce constat remet en cause l’hégémonie des acteurs traditionnels des nouvelles technologies. Il est vrai que ces derniers évoluent de toute façon dans le m-commerce en partenariat avec des sociétés de paiement (Google avec MasterCard et CitiBank, Visa avec Square et Fundamo, Facebook et Foursquare avec American Express…). Mais afin de gagner la confiance des consommateurs, ces partenariats vont certainement devoir être beaucoup mieux valorisés dans les campagnes publicitaires. Une grande première, car Google, Apple ou Microsoft ne sont pas vraiment habitués à partager l’affiche.
D’autre part, le faible score de Facebook (seuls 12,1% des consommateurs déclarent avoir confiance en cette marque pour le commerce mobile) nous pousse à nous interroger sur l’avenir du f-commerce, c'est-à -dire le fait d’effectuer une transaction via la page Facebook d’un commerçant. Plusieurs applications, développées notamment par Boosket, Lengow ou encore Payvment, permettent effectivement de présenter des produits, de les partager, et aussi de payer par PayPal directement depuis la fan page d’un vendeur. Mais selon une étude de CCM Benchmark Group, « à ce jour, la quasi-totalité des initiatives e-commerce sur Facebook se limitent à la publication de produits sur la page du distributeur avant de rediriger l'internaute vers le site d'e-commerce ». En d’autres termes, on ne sait pas encore très bien si Facebook a des chances de s’ériger en canal de paiement à part entière, ou s’il est condamné à rester un « pourvoyeur de trafic ».
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